Notre besoin de consolation est impossible à rassasier [étape de travail]

Adrien Boisset et Claude Delrieu adaptent en musique le magnifique texte sur le sens de l’existence, écrit en 1954 par le Suédois Stig Dagerman. Au seuil de : c'est comme ça que ça commence. Les mains ouvertes, le regard déjà plus loin qu'au loin. La pensée, la parole et le public au ras. Les mots nouveaux, tentés, délectés ou détestables, font naître ce personnage étrange, qui devient net dans un flux d’images. Ces images naviguent, dissonent, chantent et politisent.

Les interprètes sont deux, et ne sont donc déjà plus seuls. Ils frayent un chemin libertaire entre son, rythme, sens et particulière présence. Nous n’avons pas rendez-vous avec un maître à penser nous ouvrant la voie d’un ailleurs.
Nous n'avons pas rendez-vous du tout, pas de grandes figures ou de rôle à distinguer, le fil se tire et se passe.
Ensemble nous sommes, et au-delà de nous le rappeler, cette parole nous y induit.