Le Chien, la nuit et le couteau

La dernière chose dont M se souvient, c'est d'avoir mangé des moules en août avec des amis. Ainsi commence l'épopée du jeune M qui se réveille dans une ruelle inconnue. Le Collectif Plein Vent s'empare avec malice du texte de Marius Von Mayenburg pour nous proposer un spectacle aussi noir qu'absurde.

Quand le Collectif Plein Vent est venu nous présenter sa nouvelle création, nous avons mordu à l’hameçon avec grande envie ! Nous sommes donc heureuses de vous inviter à plonger, lors d'une nuit sans fin qui attend l'aube, dans leur univers dystopique où le quotidien est effrayant et absurde.
Par une nuit étouffante, M se réveille dans une rue inconnue, sans repère, sans souvenir. Un homme surgit, cherchant son chien, un couteau à la main pour tuer M qui le tue lui. Commence alors une fuite haletante, un cauchemar éveillé dans lequel la logique s’effondre. Autour de M, des figures inquiétantes émergent de l’ombre. Et puis il y a le couteau, le désert qui avance, les hommes affamés, les loups en meute.
Oscillant sans cesse entre conte, série B, film noir et farce, Le Chien, la nuit et le couteau nous parle de la peur de l’autre, de solitude moderne et de la brutalité de nos instincts. De quoi sommes-nous réellement capables ? Probablement du pire. Et du meilleur.