La Reine du Tonga

Elle s’appelle Monique. Elle a la 52 ans mais n’en avoue que quarante cinq. Elle fait partie de ces millions de gens qui ne sont ni heureux ni malheureux, ni gros ni maigre, ni belle ni moche, ni intelligente ni stupide. C’est une Monique comme il y en a tant, moyenne en tout et écoutant le temps passer et ses cheveux pousser. Heureusement, il y a les souverains d’Europe et d’ailleurs à qui elle aime écrire.

Charles d’Angleterre et Philippe de Belgique reçoivent ses courriers enflammés dont elle attend désespéramment les réponses. Mais tout à coup un hiatus se glisse dans ce monde trop lisse et fantasmé : Jean-Paul, son mari, la trompe. Elle en est sûre. Alors pour garder malgré tout ce conjoint infidèle, elle va s’inventer une grave maladie. Et tant pis si la pitié remplace l’amour. Tout vaut mieux que de se retrouver seule face à la vacuité de son existence.
La Reine du Tonga est une comédie où le rire se fait cruel et inversement. Certaines et certains s’y reconnaitront peut-être...