Walser, vagabond prolétaire

Claude Bernhardt nous propose un voyage dans l’œuvre de Robert Walser à travers 10 courts textes qui forment un parcours sensible et poétique. Ce qui nous éblouit et nous étonne, c’est la délicatesse de sa vision, une immense tendresse qui irrigue les rencontres avec les êtres, les choses, les paysages… une précieuse rareté dans un temps où dominent les bruits des rejets de l’autre.

Nous donnons une grande place aux jeunes au Théâtre du Grand Rond. Notre plateau leur est largement ouvert et l’expérience du festival TAPAGES créé en 2024 en est une manifestation concrète et enthousiasmante. La jeunesse peut parfois être quasiment éternelle... Claude Bernhardt, bien caché sous ses cheveux blancs, garde l’âme intact d’un véritable révolté à l’esprit curieux et amusé, doublé d’un amoureux du théâtre.

C’est avec beaucoup de joie (et de fierté) que nous accueillons ce spectacle délicat qui insufflera dans vos veines un peu de cet amour de la vie que célébrait Walser et qui fit l’admiration de Kafka et de Zweig. C’est accompagné de Mireille Duval-Valentin au violon et de Pascal Fayeton à la lumière que Claude nous emmène en voyage…